Considérées comme très onéreuses, les voitures électriques commencent progressivement à afficher des prix plus bas pour être accessibles à tous les budgets. Leur démocratisation qui a entraîné une diminution du coût de production est à l’origine de cette réduction tarifaire. Pour moins de 20 000 euros, il est même possible de s’offrir une auto « wattée ».
1 – Citroën Ami
À mi-chemin entre une voiture et un scooter, la Citroën Ami est la solution de mobilité idéale en zones urbaines. Avec sa largeur de 1,39 m, sa longueur de 2,41 m et sa hauteur de 1,52 m, elle n’a pas de mal à se faufiler en ville et à se garer sur les places de parking. Malgré sa taille réduite, l’Ami propose une hauteur de caisse suffisante pour que le conducteur soit au même niveau que les autres voitures. Son autonomie atteint les 75 km en cycle WLTP grâce à sa batterie d’une capacité utile de 5,35 kWh qui se recharge en trois heures via une simple prise domestique. Sous le capot, l’Ami est battu par sa principale rivale à savoir la Renault Twizy qui existe dans une version à 80 km/h alors que la micro-citadine des chevrons se limite à 45 km/h. En revanche, elle revendique des tarifs plus bas de 6990 euros hors bonus contre 11 150 euros pour la Twizy.
2 – Dacia Spring
La Dacia Spring s’annonce comme l’un des véhicules électriques les moins chers, du moins sur le marché européen. Sur le site du constructeur, les tarifs démarrent à 17 390 euros pour la version Confort. Si l’acquéreur est éligible au bonus écologique de 4695 €, le coût descend à 12 695 €. En dépit de son caractère low-cost, la Dacia Spring tient tête à la concurrence en proposant une batterie de 27,4 kWh assurant une autonomie de 230 km en cycle WLTP et jusqu’à 305 km en mode urbain. Vantée pour son efficience, la citadine a été élue « Best Buy Car of Europe 2022 » par 32 journalistes européens d’Autobest.
3 – Renault Twingo E-Tech Électrique
Modèle iconique de la marque aux losanges, la Twingo s’est aussi offerte une mise à jour en se déclinant dans une version 100% électrique. La Twingo E-Tech s’inscrit comme l’un des modèles les plus abordables du pays avec un prix qui commence à 21 550 euros appliqué à la version Life-21MY. En déduisant le bonus écologique de 5819 € selon une simulation réalisée par Renault, son coût diminue à 15 731 €. En LLD, toujours auprès du constructeur, la Twingo E-Tech est proposée à 89 euros par mois après le règlement d’un premier loyer majoré de 7853 € passant à 2034 € après déduction du bonus.
4 – Volkswagen e-up!
Avec ses sœurs jumelles la Skoda Citigo e iV et la Seat Mii electrique, la Volkswagen-up est reconnue pour ses tarifs résolument compétitifs. Si la fin de carrière de la triplette a été annoncée par le groupe, la petite citadine continue d’être encore disponible à la commercialisation sur le site internet du constructeur pour la modique somme de 24 690 €. À ce prix, vous avez droit aux équipements de série à l’instar du Lane Assist, de deux câbles de recharge pour bornes et prises domestiques, de la préparation pour « e-Remote » et de la radio « Composition Phone ».
5 – Fiat 500 e
Ayant comme principal opposant la Mini Cooper SE, la Fiat 500 e devance sa rivale en se déclinant en trois carrosseries à savoir 3+1, berline et cabriolet tandis que la Cooper SE se contente d’une silhouette classique à trois portes. L’Italienne nargue également sa concurrente en affichant des prix résolument compétitifs. Elle est accessible à partir de 24 500 euros en finition Action contre 35.200 euros pour la Britannique, hors bonus. Cette dernière bénéficie d’une meilleure dotation électronique et technologique justifiant l’écart.
6 – Smart EQ Fortwo
Dans les pas de Tesla, Smart a annoncé l’arrêt définitif de sa production de voitures thermiques au profit de modèles électriques. Cette décision va dans le sens de son ADN strictement urbain. La Smart EQ Fortwo est effectivement le véhicule idéal pour se faufiler dans les centres-villes encombrés et éventuellement réaliser parfois des parcours péri-urbains. Récemment restylée en 2020, la micro-citadine revient également avec de nouvelles gammes de prix. La version Passion se négocie à 26 500 euros tandis que la finition Prime de 28 500 euros donne droit à des équipements exclusifs tels que les phares avant et arrière 100% LED, le toit vitré, la sellerie cuir avec sièges chauffants, etc.
7 – Nissan Leaf
Faisant partie des pionniers sur le segment des véhicules électriques en apparaissant pour la première fois sur le marché européen en 2011, la Nissan Leaf a fait peau neuve en 2018 et 2019 sous forme de versions plus performantes. La première configuration équipée d’une batterie de 40 kWh offre 270 km d’autonomie et a droit à un moteur de 150 ch/100 kW tandis que la seconde version de 62 kWh pour 385 km d’autonomie bénéficie d’un moteur de 217 ch/160 kW. Des fonctionnalités inédites sont également au programme dont le ProPilot Park et l’ePedal. Côté prix, la Leaf se négocie à partir de 32 900 euros contre 39 300 euros pour la Volkswagen ID.3 en finition Pro, une de ses concurrentes.
8 – Peugeot e-208
Les citadines sont au centre de ce classement des voitures électriques les moins chères de 2022. La plupart des constructeurs français y figurent et Peugeot ne déroge pas à la règle. Avec sa e-208, la marque au lion arrive sur le marché avec des tarifs résolument compétitifs. En finition Active, l’e-208 se négocie à partir de 32 700 euros. La version Allure coûte 33 900 euros contre 36 000 euros pour la GT Line et 37 550 euros pour la GT. Si pour l’heure, la citadine n’offre qu’une autonomie de 340 km, le constructeur envisage quelques améliorations en 2022 pour optimiser le rayon d’action de son modèle. Il prévoit l’utilisation des pneus à très faible résistance de roulement et l’intégration d’un dispositif de gestion thermique plus efficace.
9 – Opel Corsa-e
Cousine de la Peugeot e-208, l’Opel Corsa-e révèle de nombreux atouts qui lui permettent de surpasser la citadine française, à commencer par son prix. Sur son site internet, Opel annonce un tarif de 20 650 euros pour la version d’entrée de gamme Édition jusqu’à 24 950 euros pour la finition supérieure Ultimate. Elle est donc moins chère que la Renault Zoé ou même la DS3 Crossback E-Tense. Sous le plancher, elle se veut aussi plus performante en assurant une autonomie de 360 km en cycle WLTP contre 340 km pour la Peugeot e-208.
10 – Renault Zoé
Reine du segment des véhicules électriques en accaparant le leadership des ventes en France et en Europe après la Tesla Model 3, la Renault Zoé attire le public pour ses tarifs dégressifs. Hors bonus de 6000 euros, elle est accessible auprès du constructeur pour 32 500 euros en finition Life R110. Révélant un prix plus élevé que la Corsa-e, une de ses rivales, la Zoé a l’avantage de développer une autonomie plus optimisée de l’ordre de 395 km grâce à un moteur de 52 kWh.